samedi 5 février 2011

Comment transformer une relation conflictuelle en relation NON conflictuelle...

La vie est compliquée, n’est-ce pas ? Combien d’entre nous peuvent se vanter de s’entendre avec tout le monde, tout le temps ?
Pas moi ! Et à ma connaissance, personne ! Pourquoi ?

Parce qu’il y a, pour chacun d’entre nous, une perception différente, variable et fluctuante des règles qui régissent les relations que nous entretenons les uns avec les autres !

Une personne que nous estimons énormément peut très vite nous exaspérer… Non pas parce qu’elle a changé et est devenue la pire « buse » que la terre ait portée… Mais parce que notre seuil de tolérance a baissé !

Et ce seuil est intimement lié à notre registre émotionnel qui lui-même fonctionne en interactivité permanente avec notre métabolisme, lui-même dépendant de l’environnement extérieur.

Ce qui explique l’irritabilité de certaines dames avant ou pendant leur période de menstruations ou de certains messieurs avant, pendant ou après un match de foot !

Les causes sont différentes mais le résultat est le même ! Pour diverses raisons, parfois, on a des baisses de régimes ! Et c’est le début des conflits !

La réponse à l’équation psychologique tient en la prise de conscience de linteraction existant entre – la perception – l’émotion – l’interprétation – et la réaction - de chacun d’entre nous.

Notre PERCEPTION des règles de vie MODÉLISANT nos relations avec nos amis, notre famille, nos collègues, nos chefs, notre compagnon ou compagne, nos enfants… sont filtrés par nos ÉMOTIONS. Nous ne sommes pas des robots !

De fait, ces émotions vont conditionner et orienter, selon qu’elles soient positives ou négatives, nos INTERPRÉTATIONS, pour aboutir à des RÉACTIONS… Des comportements…

Là où çà coince, (veuillez pardonner cette expression mais elle est juste !) c’est que ces réactions sont parfois inappropriées ! Le paradoxe est que ces réactions sont motivées par un registre émotionnel que nous avons pourtant tendance à minimiser, occulter, renier ou mépriser.

Basant la justification de nos actes sur notre seule RAISON, et la raison étant unanimement partagée, c’est du moins ce que tout le monde pense et croie…

Quand on ne partage pas le même point de vue avec quelqu’un c’est que forcément l’autre n’a pas assez de raison et donc a tort !

Sauf que les deux parties en présence pensent pareil et bien sûr, chacun campe sur ses positions. Et voilà comment on débute un conflit ! Et comment on se retrouve face à l’équation psychologique que je vous ai donnée à résoudre !

La solution ? Simple. ACCEPTEZ l’idée que vous n’avez peut-être pas totalement raison puisque vous êtes sous influence ÉMOTIONNELLE ! Et que l’autre également !

L’avantage ? Vous éviterez de vous braquer, et de vous fermer à toute discussion. Il ne s’agît pas de prendre le parti de votre interlocuteur, mais d’ouvrir le dialogue pour voir où se situe le malentendu…. Et surtout, ouvre la perspective de trouver un compromis acceptable !

Sachez que le seul paramètre de l’équation psychologique, aboutissant à une relation conflictuelle, que vous avez le pouvoir de modifier, c’est VOUS !

 Aussi, si vous voulez apprendre à GÉRER, MINIMISER voire même à SURMONTER une relation conflictuelle, vous n’avez pas le choix, il faut vous remettre en question !

Vous n’avez pas le pouvoir de changer l’autre et donc son attitude, si elle ne le désire pas et refuse de se remettre en cause…justifiant son point de vue par une raison qui n’a rien d’objectif ! Mais ça change tout si VOUS vous reconnaissez être vous-même sous influence émotionnelle.

Un conflit n’est JAMAIS vraiment personnel et TOUJOURS émotionnel !
Il ne s’agît pas de se justifier, de se rabaisser ou de se renier. S’ouvrir à la différence d’interprétation de l’autre est une marque d’intelligence et de souplesse d’esprit… Ce n’est malheureusement pas donné à tout le monde… Alors à vous de voir !

N’est-ce pas Blaise PASCAL qui a écrit « l’homme est un roseau pensant » .Il plie mais ne se brise pas. N’est-ce pas l’une des meilleures formes d’intelligence ? Savoir plier pour mieux résister aux rafales, de vent, ou de mots ?

Et puis qui sait, peut-être n’aviez-vous pas totalement raison dans le conflit que vous rencontrez? Comme dit le proverbe, « il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ! »

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