EXERCICES pratiques pour apprendre à mieux se connaître...

L’été 2011 a vu arriver la mode des cahiers de vacances pour les adultes… Bon coup pour les éditeurs compte tenu de la météo cet été là… Dans la même lignée, je vous propose également des exercices à réaliser chez vous… Et pas uniquement l'été. Ces exercices ont pour but de vous aider à mieux vous connaître.
Sommaire:

- Exercice N° 1: Parlez-moi d'amour... (Travail sur la conception de l'amour et de la relation à l'autre)
- Exercice N° 2: Si vous saviez comme je vous déteste... (Travail sur la gestion de la colère)
- Exercice N° 3: Et si on se relaxait... (Travail sur la relaxation et le lâcher-prise)
- Exercice N° 4: La voix de la raison ou de la sagesse... (Travail sur l'intonation de la voix pour plus de respect et d'autorité)
- Exercice N° 5: Les apparences trompeuses... (Travail sur l'estime de soi pour les femmes)
- Exercice N° 6: Le ridicule ne tue pas... mais qu'est-ce qu'il fait rire ! (Travail sur l'estime de soi des hommes et des femmes, amélioration de son sens de l'humour)
- Exercice N° 7: La restructuration, ou comment mettre fin à certaines répétitions de scénarii de vie.(Travail sur les capacités spatiales et temporelles)
- Exercice N° 8: Surmonter sa gêne face à un tiers qui vous impressionne… (Travail sur la timidité)
- Exercice N°9: Visualisation (Travail de distanciation pour une meilleure maîtrise de ses émotions et le contrôle de l’image de soi qu’on projette sur le monde extérieur et donc sur les autres).
- Exercice N°10 : Je m’organise pour être libre… (Technique simple pour faire des économies de temps, d’énergie et d’argent et se réapproprier un espace de liberté.)
- Exercice N°11 : Comment voir la vie en rose (Technique tirée de la programmation neurolinguistique pour améliorer son état d’esprit, préserver son optimisme et éviter les états dépressifs légers…Très utile également pour désamorcer une discussion houleuse ou un conflit.)
- Exercice N°12 : Cette voix qui me trahit et/ou me révèle… (Comment en apprendre un peu plus sur soi-même en écoutant sa propre voix et sa manière de s’exprimer, pour éventuellement améliorer sa communication).


- Exercice N°13 :
Exercice N°1: Parlez moi d'amour... 
Beaucoup de personnes se plaignent de ne pas être aimées comme elles aimeraient l’être… Tout simplement parce que les gens ont la croyance, partagée par tous, ne vous sentez pas spécifiquement visés, qu’on ne peut être aimé que comme on aime soi-même. Grossière erreur qui vaut à beaucoup d’avoir la sensation de ne pas être aimés du tout. Regrettable quand on constate, après un peu d’observation, que ce n’est absolument pas le cas… Mais pour observer l’autre et le juger sur ses sentiments, encore faut-il connaître ses propres sentiments…
Voici un exercice simple, à première vue, mais qui est plus ardu qu’il n’en a l’air… Je vous laisse vous y essayer.

Ecrivez une lettre d’amour ou enregistrer une déclaration d’amour (certains portables ont une fonction mémo vocal), selon que vous soyez plus à l’aise avec l’écrit ou avec l’oral.

Bien que préférable, il n’est pas nécessaire que cet exercice soit nominatif. Vous pouvez tout simplement VOUS écrire ou VOUS faire à vous-même cette déclaration.
Il ne s’agit pas non plus, bien que ce soit envisageable, de l’envoyer ou de la faire écouter à la personne de votre choix. Bien que la personne que vous aimez ne peut qu’apprécier une telle déclaration, cet exercice est pour vous et pour en apprendre plus sur vous et votre conception de l’amour.
Une fois fait, relisez-vous ou réécoutez-vous. N’hésitez pas à garder cet exercice plusieurs jours, plusieurs semaines après, pour le relire ou le réécouter.

Cet exercice est très efficace pour prendre conscience du caractère spécifique et unique de votre définition de l’amour et de votre conception de la relation amoureuse. Il permet de mettre en évidence vos attentes réelles et permet de prendre un peu de distance entre ce que vous attendez de l’autre et ce que l’autre peut réellement vous donner.

L’objectif de cet exercice est d’élever votre seuil de tolérance et d’abaisser votre niveau d’exigence vis à vis de votre compagnon ou compagne.


Exercice N°2 : Si vous saviez comme je vous déteste…
Autre exercice, même procédé que le premier.

Ecrivez une lettre ou enregistrez un message vocal exposant tous les GRIEFFES, toute votre colère, toutes vos frustrations accumulés et jamais énoncés contre une tierce personne, ou contre ce que vous estimez être à l’origine de vos malheurs ou d’événements pénibles de votre vie et que vous appelez Destin, Dieu, ou tout autre qualificatif.

Par contre, contrairement à l’exercice N°1 où il était possible de diffuser le message à la personne concernée, s’il s’agit d’une personne, ne surtout pas lui envoyer ou lui faire écouter ce message, bien sûr.
Relisez-vous ou réécoutez-vous, plus tard, après quelques jours, quelques semaines et/ou quelques mois.

Cet exercice a deux objectifs : Le premier est qu’au moyen de l’écriture ou de l’enregistrement, vous puissiez évacuer toute votre colère ou frustration. On obtient ainsi un effet cathartique libérateur. Le deuxième, conséquence directe du premier, est d’être capable de prendre du recul et de réévaluer la situation et les événements, comportements, paroles, relations, à l’origine de cet état négatif. C’est le moyen de reprendre le contrôle d’une situation qui semblait insurmontable.

Au final, vous bénéficiez d’effets non négligeables : En évacuant l’énergie négative, vous gagnez en objectivité, vous apprenez à relativiser et retrouvez de la sérénité.

Pouvoir se relire ou se réécouter, dans le temps, renforce ce résultat.

C’est un bon moyen de se défouler sans faire preuve de violence et prendre le risque de subir des conséquences négatives…
Autre variante plus physique de cet exercice:
Mettez de la vaisselle, dont vous n'avez que faire, ou tout objet cassable, dans une serviette. La serviette dans un sac, plastique ou tissus, et jetez le plus violemment possible le sac, avec vaisselle ou autre, contre un mur.

L'effet est direct. C'est un très bon exutoire contre la colère et la frustration.

Pour info: Cet exercice est pratiqué depuis des milliers d'années... Pardon, depuis que les hommes sont hommes et les femmes sont femmes, sous sa version brute appélée "jet de vaisselle". Problème de ce genre de "scènes de ménage" est qu'il faut tout ranger et nettoyer après... D'où l'utilisation du sac pour éviter d'en mettre partout, et la serviette pour atténuer l'impact et laisser des traces sur le mur... Evidemment,cet exercice ne se pratique pas à "chaud", en pleine crise et concerne surtout les personnes qui ont besoin de s'isoler pour retrouver leur calme.
Dois-je préciser, comme dans toutes les notices de mode d'emploi, qu'il est interdit de frapper ou de jeter le moindre objet sur UNE PERSONNE.

Exercice N°3 : Et si on se relaxait…
Cet exercice est une méthode simple et efficace pour apprendre à se relaxer, et donc à se ménager des petits espaces de détente quand la pression se fait trop forte. Se pratique n’importe où et n’importe quand… Sauf quand vous baignez votre bébé ou conduisez votre voiture, bien sûr !

De préférence, allongez-vous. Mais si ce n’est pas possible, asseyez-vous sur une simple chaise, ou sur un muret, ou dans votre voiture,… ce sera parfait. Prendre une posture la plus confortable possible. Yeux clos ou mis clos ou clos derrière une paire de lunettes de soleil, si vous êtes en public et ne voulez pas qu’on s’inquiète de ce qui vous arrive. C’est l’idéal.
Pendant environ 10 minutes, se vider la tête et pour cela se concentrer sur une de vos fonctions vitales la plus élémentaire : la respiration.
Concentrez-vous uniquement sur l’air qui entre par le nez, descend dans votre gorge, remplit vos poumons et votre estomac. Sur le mouvement de dilatation et de contraction de votre cage thoracique. Essayez de visualiser le passage de cet air qui entre et qui sort de votre corps. Prenez votre temps, contrôlez votre respiration. Inspirez et expirez profondément.

Après plusieurs essais souvent infructueux, car il demande un certain conditionnement, surtout si vous n’êtes pas du genre à lâcher prise facilement, vous verrez que vous parviendrez sans problème à utiliser cette méthode très récupératrice.

L’exercice offre divers avantages : Il permet d’oxygéner les cellules, de ce recentrer sur soi et donc de tenir ses problèmes à distance. C’est un bon moyen pour se calmer physiquement et psychologiquement. Le temps occupé à se concentrer sur la respiration permet à l’esprit de se déconnecter des autres problèmes et donc à se régénérer. En se centrant sur soi on occulte le monde extérieur et on tient à distance les agressions visuelles et auditives.

Cet exercice est un bon début pour pratiquer des siestes flashs. C’est un moyen de relaxation léger pouvant aller vers une relaxation profonde si la durée ne dépasse pas les 20-25 minutes. Se relaxer n’est pas s’endormir. Ne pas hésiter à utiliser la fonction réveil de votre montre ou votre portable pour éviter la crainte de s’endormir et donc d’ajouter du stress, ou carrément l’endormissement.

Remarques : contrairement aux apparences, cet exercice est loin d’être facile. Au moment où vous commencez à vous relaxer, votre esprit à tendance à s’égarer, à s’échapper pour revenir se fixer sur vos préoccupations du moment. C’est normal. A vous de reprendre le contrôle en vous recentrant aussitôt sur votre respiration.
Vous pouvez remplacer l’objet de votre concentration sur une autre image que l’air qui entre et sort de votre corps. Ce peut être s’imaginer être sous une cascade d’eau fraîche, dans une prairie balayée par un vent doux, observer les nuages depuis le sommet d’une montagne… L’idée est de trouver une image apaisante pour mobiliser et focaliser la pensée.
Exercice N°4 : La voix de la raison… ou de la sagesse…
Qui n’a jamais entendu parler du pouvoir des voix. Homère, dans l’Odyssée, va même jusqu’à nous parler du pouvoir mortelle des voix. Dans l'un de ses récits, il raconte que le chant des Sirènes fascinait tant les hommes qui l’entendaient, qu'ils perdaient toute raison et essayaient de s’approcher, au point de venir s’échouer sur les récifs. Ulysse parviendra à échapper au piège en bouchant les oreilles de ses compagnons de route avec de la cire pour les rendre sourds et en se faisant attacher au mât de son bateau, pour écouter et essayer de comprendre la fascination qu’exerçait ces voix sur les hommes. Bien sûr, ce n'est qu'un récit, une histoire, cela étant, la voix peut avoir un réel pouvoir extraordinaire, mais encore faut-il savoir l’utiliser.

Lorsque vous voulez vous faire entendre de plusieurs personnes dans un groupe, ou vous faire obéir par des enfants : baisser le ton de votre voix. Rendez-la plus grave et ralentissez le débit de votre discours.

Remarque : Cet exercice est plus compliqué à réaliser pour les femmes que les hommes, tout simplement parce que leur voix est naturellement plus aiguë. Mais c’est justement pour ça que les femmes ont souvent plus de mal à se faire entendre en réunion ou avec les enfants. De plus, l’énervement et le stress accentuent la tonalité aiguë et la vitesse de parole. Ne surtout pas se laisser piéger, même si vous mourrez d’envie de hurler pour obtenir de l’attention et rétablir l’ordre, surtout auprès d’enfants chahuteurs. Ca demande beaucoup de contrôle, et comme on doit faire le contraire de ce que nous mouront instinctivement d’envie de faire, hurler, c’est très difficile. Mais quand on y parvient, c’est d’une efficacité incroyable.

Il faut savoir que plus une personne, homme ou femme, est énervée, plus sa voix monte dans les aiguës. L’intonation envoie donc un message inconscient de perte de contrôle. Par extrapolation inconsciente, on va estimer que vous perdez en assurance, en crédibilité donc en autorité. Et finalement vous perdez effectivement l’attention de votre public. A l’inverse, en baissant le ton de voix, parlant dans une gamme plus grave et avec un débit plus lent, Vous montrez que vous êtes, et que la situation, est sous contrôle, de plus vous obligez vos interlocuteurs, enfants comme adultes à tendre l’oreille. 

Cet exercice, comme les autres, semblera peut-être trop simple pour certains… Théoriquement. Mais dans la pratique, c’est loin d’être gagné. Pourtant, si vous tentez l’expérience vous découvrirez combien elle est d’une efficacité redoutable.


Exercice n°5 : Les apparences trompeuses…
(Exercice principalement pour les femmes, mais pas que…)
Pour apprendre à revaloriser votre image. Surtout si vous êtes complexées… Quand vous faites les magasins, n’hésitez pas à essayer des vêtements, dont, pourtant, vous êtes convaincues, qu’ils ne vont pas vous aller. Le but est de dépasser une frontière intérieure, limitante et souvent dévalorisante, manifestation d’un complexe.
Vous pourriez être surprises du résultat !

Ne pas compter sur l’avis des vendeuses ou vendeurs. N’oubliez pas qu’ils sont là pour inciter à la vente. Information qui ne remet pas en cause leur probité mais dont on ne peut faire l’impasse et qui peut générer un doute.
Faites-vous accompagner d’une personne dont, vous êtes sûre, elle sera suffisamment franche pour être honnête avec vous. Tout ne va pas toujours non plus. Mais plutôt que de dire, "je pense que ça ne va pas", vous SAUREZ si oui ou non ça va vraiment ou pas ! Votre opinion sera objective et non pas subjective comme c’est fréquemment le cas. Et qui dit subjective, dit souvent erreur, et souvent frein et limite… Dommage… Et même dommageable pour l’image de soi.

Sur M6, l’émission "Belle toute nue" fait une démonstration étonnante sur l’image que les femmes ont d’elles-mêmes. Un homme propose à une femme complexée de se placer physiquement parmi un panel d’autres femmes ayant plus ou moins, et de manière croissante, des formes… Dans tous les cas, ces femmes se positionnent toujours à une, voire plusieurs places au dessus, en terme de mensuration, de leur taille réelle. Probable que certaines personnes émettent des doutes sur la réalité des réactions des femmes qui se jugent toujours plus grosses qu’elles ne le sont en réalité… Il se trouve que ce décalage entre taille réelle et taille perçue est bien réelle pour ces femmes.
Une étude récente a démontré que les femmes se percevaient 30% plus large que leur taille réelle… Ca laisse perplexe, n’est-ce pas ?

Hypothèse explicative : Actuellement, il est impossible de comprendre ce phénomène. On ne peut qu’émettre l’hypothèse que ce mécanisme est l’héritage d’un lointain passé pendant lequel une femme avait plus de chance de se reproduire, si elle manifestait physiquement les qualités requises pour procréer, c'est-à-dire des hanches larges. De ce fait, la représentation de cette spécificité garantissait à une femme d’être choisie par un compagnon, donc d’être protéger et donc de voir ses gènes se perpétuer… C’est ce qui définissait ce qu’on appellerait aujourd’hui des canons de la beauté. Et même si les canons de la beauté ont changé aujourd’hui, et valorisent la maigreur et le style androgyne, il est plus que possible d’imaginer que cet indicateur de fertilité, que sont les hanches larges, soit intériorisé et fasse partie de la structure psychique des femmes au point de leur permettre de se voir plus large de hanches et donc plus désirables.

Le seul souci, non prévu par la nature, est que les canons de la beauté, en changeant si radicalement, ne valorisent pas le regard des femmes sur elles-mêmes, mais au contraire, les complexent… Alors plutôt que se figer dans ce complexe créé artificiellement par les effets de mode, tentez de vous voir davantage comme vous devez vous voir… Parfois avec des formes, et surtout avec le plaisir d’avoir des formes… Et la meilleure façon d’y parvenir est de se libérer des carcans imposés par la mode pour utiliser la mode à votre avantage…

Il ne tient qu’à vous de vous voir vraiment belles… Ce n’est pas à la mode de décider pour vous mais à vous de décider de la mode !

Bons essayages…




Exercice n°6 : Le ridicule ne tue pas… mais qu’est-ce qu’il fait rire !
Toujours sur le thème de la sauvegarde de l’estime de soi…

Petit exercice simple tiré des théories de la programmation neurolinguistique pour préserver, voire restaurer, l’estime de soi en cas de situations gênantes, perturbantes, ou déstabilisantes.

En cas de situations dérangeantes, ridicules, où vous vous trouvez malgré vous en mauvaise posture (chute dans la rue, marche manquée (situations dont raffolent les émissions de vidéos gags), propos énoncés hors contextes et inappropriés (dire "Bonjour madame" quand vous avez à faire à un homme… Hé oui, ça arrive ! Tout le monde n’a pas nécessairement le physique ou la voix de l’emploi !).
L’effet de surprise passé, imaginez-vous, visualisez-vous, en spectateur de la scène, comme si vous n’étiez pas acteur ou actrice de la situation mais spectateur, spectatrice devant un écran de cinéma ou de télévision où serait diffusée la scène ridicule…
Cette distanciation imaginaire est très facile à réaliser. Vous pouvez vous entraîner avec toutes les situations que vous vivez au quotidien qui, elles, ne sont pas perturbantes ou blessantes pour votre ego. Si bien qu’en cas de situation gênante, votre esprit aura systématiquement recours à ce mécanisme de défense.

Autre variation : Cet exercice peut se réaliser avec un évènement du passé que vous auriez eu du mal à accepter. Repensez-y, avec une gêne légitime au début mais qui s’estompera peu à peu, à mesure que vous y repenser en vous imaginant spectateur et non plus acteur de la situation.
Explications :
Dans un précédent article, "Pourquoi l’habit doit faire le moine ou la nonne… ", j’explique que notre comportement au quotidien est réglé comme du papier à musique, conditionné par l’intériorisation de schémas comportementaux établissant des séquences comportementales chronologiques usuelles. En cas d’accidents, de ruptures dans ce schéma comportemental, notre cerveau, en fonction de l’égocentrisme de notre personnalité, va plus ou moins bien accepter, assimiler et digérer, cet accident. Pour certaines personnalités, qu’on accuse à tort ou à raison, de manquer de sens de l’humour, il est plus ou moins difficile d’accepter d’être pris en situations vécues comme un échec personnel.
Pourtant le ridicule ne tue pas et mieux… Quiconque utilise ce mécanisme de visualisation et de distanciation accumule plusieurs avantages :
- Le développement de son sens de l’humour.
- La préservation de l’estime de soi.
L’accident, qui n’est en fait qu’un incident de parcours, une rupture du schéma comportemental pré-établi, a le pouvoir de "blesser" l’ego et de laisser une trace indélébile, assimilable à un traumatisme psychique, qui peut être à l’origine d’une perte de confiance en soi et donc d’une diminution de l’estime de soi d’une personne.

C’est la raison pour laquelle faire usage de ce petit moyen de distanciation par la visualisation est un exercice réconfortant et efficace pour le maintient d’une bonne estime de soi !

Info : Si le sens de l’humour est un bon moyen d’activer ce mécanisme de distanciation, sachez que c’est avant tout l’activation de ce mécanisme qui développe le sens de l’humour…
Apprendre à rire de soi est le meilleur moyen de se réapproprier son image de soi avant que l’attitude, parfois méchante et mal attentionnée d’autres personnes, puisse l’égratigner et laisser des traces, des cicatrices indélébiles. C’est le moyen simple de reprendre le contrôle d’une situation qui vous avait échappée !



Exercice n°7 : La restructuration, ou comment mettre fin à certaines répétitions de scénarii de vie.



Réaliser un arbre généalogique. Se situer par rapport aux autres membres de la famille et en quelques mots situer géographiquement et socialement le rôle de chacun. (Pour adulte et enfant)



Explications :
Pour les enfants, cet exercice permet de développer et structurer les capacités spatiales et temporelles. L’arbre généalogique est le moyen le plus simple et ludique d’aider un enfant à se structurer dans le temps et l’espace. Savoir où l’on va est plus facile quand on sait d’où l’on vient.
Un "symptôme" d’une mauvaise acquisition de ces capacités peut apparaître sous forme d’échecs scolaires. L’apprentissage scolaire suit une chronologie, une structure d’acquisition très logique. Un enfant incapable de se situer dans sa généalogie va avoir d’autant plus de difficultés à se situer par rapport aux autres, à la hiérarchie sociale et manquera de repères. Cela peut se traduire par une incapacité à assimiler les règles de vie en société et donc à l’école et dans la cour d’école. Mais de manière plus subtile, on peut repérer ce manque de structuration dans l’incapacité qu’à un enfant à s’intéresser à l’histoire, à ses difficultés dans les cours de langue et tout particulièrement en grammaire et en conjugaison…

Pour les adultes, cet exercice est parfois un moyen simple de reprendre la chronologie de sa vie et surtout repérer les "accidents" de vie de la famille qu’on peut, malgré soi, répéter. Il arrive que parfois, dans les familles, survienne un évènement jugé peu important ou au contraire si grave qu’on préfère le garder sous silence mais que la famille va véhiculer et transmettre de manière inconsciente, sous forme de secret de famille. L’arbre généalogique est un moyen assez simple de remettre de l’ordre dans les évènements et surtout pointer certains points d’ombres. L’idée, ensuite est d’essayer de reconstituer l’histoire pour l’évacuer de l’inconscient.

Remarque : Notre société actuelle a beaucoup changé. Les familles sont mono-parentales, recomposées, reconstituées, homo-parentales. Cela ne signifie aucunement que la situation sera automatiquement déstructurante pour les enfants. Cependant, beaucoup de parents, dans un souci de normalité, tente d’effacer toutes représentations ou références à une histoire passée et mal terminée pour se concentrer sur la nouvelle situation, une nouvelle histoire… Et c’est ce souci d’effacer le passé, comme si on pouvait faire peau neuve, qui est potentiellement déstructurante. Les enfants, mais cela vaut aussi pour les adultes, ont un besoin psychique de savoir QUI ils sont, et cela passe par la connaissance de son histoire, de son passé, et donc de sa généalogie.
Qui dit généalogie dit origine. Je me répète mais pour savoir où l’on va, il est plus facile de le faire quand l’on sait d’où l’on vient.

Pour les adultes qui voudraient travailler sur leur histoire familiale, il est possible de consulter certains psychothérapeutes spécialisés dans l’étude des généalogies : Ce sont les thérapeutes en psychogénéalogie.
Sinon, divers sites gratuits proposent, sur internet, de vous aider à réaliser cet arbre.

Exercice n°8 : Surmonter sa gène face un tiers qui vous impressionne…

Imaginez le tiers qui vous impressionne et vous fait perdre vos moyens dans son quotidien comme : Aux toilettes, mal réveillé, nu (pour les femmes face à un homme), avec des bigoudis (pour les hommes face à une femme), enfant face à ses parents, en train de se faire rabrouer par une tierce personne…
Explications :
Pour divers raisons, nous pouvons nous laisser impressionner par une tierce personne : supérieur hiérarchique, collègue professionnel, de sports, membre de la famille, relation amicale. Notre raison est influencée par nos fantasmes. On attribue à la personne qui impressionne des qualités, des plus, qu’on estime ne pas avoir. Car ce mécanisme de gène, parfois paralysant, n’est que le résultat d’un manque de confiance en soi, lui-même nourrit par un manque d’estime de soi. Imaginer l’Autre dans une posture, une situation gênante rétablit l’équilibre. Si on ne se sent pas capable de mieux s’estimer soi-même, on peut toujours faire descendre celui ou celle qu’on admire, de manière exagérée, du piédestal sur lequel on l’a posé, simplement en l’imaginant dans une situation banale, voire rabaissante.

Remarque : Cet exercice ne fonctionne pas quand ce qui motive cette gène est du registre amoureux. Si dans le premier cas, les enjeux sont de l’ordre de l’estime de soi lié à l’intelligence ou à la compétence, lorsqu’on est amoureux, il s’agit d’une question d’estime de soi lié au registre émotionnel. Le sentiment amoureux active tout un ensemble de neurotransmetteurs et d’hormones qui échappent à tout contrôle rationnel. La solution dans ce cas précis est de se souvenir que, amoureux, nous sommes tous logés à la même enseigne, et de se jeter à l’eau, en priant secrètement que, soit l’Autre éprouve les mêmes sentiments et répondra positivement à vos sollicitations ou dans le cas contraire qu’il ou elle soit suffisamment compatissant pour faire comme s’il ou elle ne remarquait rien et ne se joue pas de votre moment de faiblesse.
Cela étant, si c’est le cas, je vous signale que vous avez à faire à quelqu’un qui ne vous mérite pas. Car soyons clairs, face à l’amour et aux sentiments amoureux nous sommes tous de vrais enfants. Et surtout, je vous rappelle qu’il n’y a aucune honte à aimer, et à ne pas être aimé en retour. C'est triste mais n'oublions pas qu'on ne choisit pas qui on aime ou pas. Il faut savoir accepter que l’Autre ne partage pas les mêmes sentiments. Cela étant on ne peut savoir sans se lancer, n’est-ce pas ? Et puis qui sait si vous n’auriez pas une bonne surprise…


Exercice n°9 : Visualisation
(Travail de distanciation pour une meilleure maîtrise de ses émotions et le contrôle de l’image de soi qu’on projette sur le monde extérieur et donc sur les autres). Variante de l'exercice n°6

Imaginez que vous vous dédoubliez et que votre esprit se postait à une petite distance de votre corps. Suffisamment près pour vous voir et vous entendre mais suffisamment loin pour que vous ne soyez pas concerné directement par ce que vous voyez et entendez. Ou imaginez que vous êtes devant un écran de télévision ou de cinéma en tant que spectateur et que ce que vous regardiez c’est vous en train d’agir, parler évoluer. Bref, visualisez-vous en train d’agir. Apprenez à devenir comme étranger à vous-même.

Conseils : Exercice qui demande de l’entraînement et donc à pratiquer régulièrement dans des situations banales de la vie quotidienne pour qu’au moment où vous serez confronté à une situation émotionnellement intense, vous puissiez y avoir recours spontanément et sans difficulté.

Explications :
Cet exercice, tiré encore une fois de la programmation neurolinguistique, permet d’atteindre deux objectifs : le premier est de garder le contrôle de ses émotions, le deuxième est de permettre de préserver et contrôler l’image de soi qu’on projette sur le monde extérieur.

Il arrive que sous le coup d’évènements particuliers, affronter son supérieur hiérarchique, passer un entretien d’embauche, entendre un diagnostique médical, faire une déclaration d’amour, tout ce qui est susceptible de déclencher une émotion forte, nous sachions à l’avance que nous allons être mal et donc que nous soyons susceptibles d’agir de manière décalée, disproportionnée ou absurde. Ce qui ne favorise pas la préservation de notre estime de soi. Or, il est possible d’éviter de tomber dans le piège de la réaction impulsive peu valorisante en réalisant cet exercice de distanciation.

De même, en temps normal, nous nous appuyons sur la réaction des gens, leurs regards, approbations ou désapprobations pour adapter et corriger nos attitudes, propos, comportements. Le but étant d’être apprécier des autres. Ce qui implique que nous nous adaptions aux autres après coup et avons donc un temps de retard entre l’image que nous projetons sur les autres et celle que nous VOULONS projeter sur les autres. Or, il est parfaitement possible de se corriger et d’agir sur soi, de filtrer l’image de soi, de développer une capacité à être plus objectif et critique sur soi sans passer par le regard des autres.



Exercice n°10 : Je m’organise pour être libre…
(Technique simple pour faire des économies de temps, d’énergie et d’argent et se réapproprier un espace de liberté.)

Qui dit nouvel an, dit nouvelles résolutions. Mais nous savons tous combien les nouvelles résolutions font rarement long feu, aussi, je vous propose une résolution simple et efficace, demandant peu d’efforts mais aux résultats étonnants.

Lister vos courses, activités, rendez-vous, obligations, sur un carnet, feuille libre ou support numérique comme ordinateur ou portable et organiser le contenu de ces listes en fonction d’horaires, de leur importance, de leur localisation.
L’exercice en soi est simple, n’est-ce pas ? Pourtant, peu de personnes, à part peut-être quand il s’agit de rendez-vous professionnels, le font vraiment. Dommage.
Explications : Lister sur un support permet de gagner du temps et de l’énergie. Prendre 5 à 10 minutes pour établir une liste est toujours plus rapide et économique que de perdre du temps à essayer de se souvenir de ce qu’on doit acheter, faire où préparer. Autre avantage. Lister permet de libérer la mémoire. Au lieu de devoir retenir une liste de choses, achats, activités, vous n’avez plus qu’une chose à mémoriser : regarder votre liste. Vous éviter de risque d’avoir des oublis, de rater quelque chose… La liste permet également des gains conséquents d’argent. Il est important d’être conscient que les magasins où vous faites vos achats suivent une logique marketing. L’idée est de vous inciter à consommer. Conscient de cette stratégie, vous pouvez la contourner très simplement. Il vous suffit d’établir une liste de vos besoins. Vous pourrez ainsi aller à l’essentiel, sans prendre le risque de vous laisser séduire par les divers autres produits au packaging attirant mais à l’utilité parfois douteuse…

Organiser. Si lister est une chose, organiser en est une autre. Organiser, c’est mettre de l’ordre selon une logique personnelle répondant à certains critères prioritaires. Si l’idée est d’occuper le temps et de rouler le plus possible, alors inutile de vous organiser, si par contre vous voulez gagner en temps, en déplacement, en énergie, l’organisation est la clé. Ainsi, pour votre liste de courses, établissez là en regroupant vos achats sur votre support papier ou numérique par catégories de produits où en fonction de la disposition des rayons de votre magasin habituel. Les fruits et légumes d’un côté, les produits frais de l’autre, les détergents, les boissons, les conserves et ainsi de suite. Vous éviterez ainsi de revenir sur vos pas. Cette précision vous semble inutile ? Et pourtant. Sachez que lorsque nous établissons une liste, nous avons tendance à la suivre chronologiquement pour éviter de la lire et la relire…  Problème : nous pouvons quitter un rayon à un bout du magasin et devoir y revenir parce que nous n’avons pas lu la liste jusqu’au bout… A vouloir gagner du temps on peut ainsi en perdre…
Idem pour les activités et rendez-vous. Les organiser peut vous permettre de vous éviter des allés et venus inutiles et coûteux. Vous gagnez ainsi en temps, énergie, et carburant si vous devez vous déplacer en voiture ou en semelles de chaussures si vous devez vous déplacer à pied…
Aussi étrange que cela soit, beaucoup font de la résistance face à des comportements d’organisation. Nous sommes dans une société de consommation. Nous voulons tout, tout de suite, et il faut bien le reconnaître, tout est accessible rapidement. Et le pire est que nous croyons avoir gagné en liberté, de temps, d'actions. Pourtant loin de nous donner plus de temps, cette société et ce mode de vie nous absorbent tout notre temps et nos espaces de liberté. Prenons l’exemple du portable qui nous a libéré de nos téléphones fixes mais nous rend esclave et en disponibilité permanente au point de nous empêcher de nous déconnecter au sens propre comme au sens figurer.
Ce que nous avons gagné en accessibilité, nous l'avons perdu en liberté. Lister vous semble rétrograde, contraignant ? Et si au contraire, c’était là clé pour reprendre un espace de liberté…

Y a plus qu’à… A vous de jouer… Osez me dire que cette résolution est difficile à tenir, maintenant. A vos listes et agenda !


Exercice n°11 : Comment voir la vie en rose…
(Technique tirée de la programmation neurolinguistique pour améliorer son état d’esprit, préserver son optimisme et éviter les états dépressifs légers…Très utile également pour désamorcer une discussion houleuse ou un conflit.)
Indépendamment du fait de cultiver des PENSEES POSITIVES, exprimez-vous en employant un vocabulaire spécifiquement positif et des tournures de phrases positives, c'est-à-dire excluant le « NE PAS – JAMAIS… » que ce soit à l’oral ou à l’écrit.
Simple à première vue, cet exercice se pratique à la manière du jeu le  "NI OUI, NI NON". Cependant sachez, comme le savent déjà ceux qui y ont déjà joué (Très pratique pour développer son vocabulaire et sa réactivité !) que c’est loin d’être évident et demande de la concentration et de l’entraînement.

Explication : Etes-vous du genre "verre à moitié vide ou verre à moitié plein" ? Pessimiste ou optimiste ? Des études ont prouvé qu’il était possible d’influencer "artificiellement" son état d’esprit. Ainsi peut-on très facilement orienter son propre état d’esprit, voire le contrer en ayant des pensées, des attitudes, des comportements, des paroles ou un choix de langage opposé à l’état d’esprit exprimé de prime abord. D’optimiste on peut donc devenir pessimiste et inversement, assez facilement. Le cerveau s’imprègne autant des informations internes (état de santé, niveau d’hormones dans le sang, de neurotransmetteurs dans le cerveau) que des informations externes, visuelles, olfactives, tactiles, auditives et gustatives). Notre environnement, via la perception de nos sens, va informer notre cerveau de ce qui est potentiellement positifs, agréables, ou négatifs, désagréables. Maintenant, imaginez que vos sens vous informent d’une perception positive, mais que vous décidiez de la traduire en termes, expressions, pensées négatives. Votre cerveau réduira automatiquement le plaisir que vous auriez pu ressentir grâce à cette perception. Pour faire plus simple, si vous décidez, juste pour l’expérience, de faire la tête à une fête qui pourtant à tout pour vous plaire, vous allez vous fermer, envoyer un message négatif aux gens qui vous entourent, les tenir à distance, avoir une sensation d’isolement, de solitude, développer une mauvaise image de vous-même et ….déprimer, avec une seule envie : partir en courant ! A l’inverse, si vous êtes de méchante humeur mais que vous vous forcez et décidez d’aller vers les gens, de parler en termes positifs, vous allez vous retrouver entourés, votre image personnelle va être valorisée et vous allez vous sentir bien…

On peut donc bien, par nos attitudes, nos comportements, et notre langage, conditionner "artificiellement", de manière volontaire, notre état d’esprit… du moins en partie !

De même, lorsque vous êtes en discussion avec une tierce personne, selon le choix de vos mots et la tournure de vos phrases, vous pouvez, soit ouvrir la discussion pour un échange enrichissant même si vous ne partagez pas l’opinion de l’autre personne, soit au contraire fermer la discussion, la braquer et peut-être même envenimer la situation au point de créer un conflit. En cas de conflit déjà affiché, positiver son langage a toutes les chances d’apaiser les tensions, de désamorcer le conflit et de permettre d’aboutir à une résolution pacifique… A l’inverse… Je vous laisse deviner la catastrophe que cela peut être.

La méthode est simple, demande peu d’efforts, alors pourquoi vous en priver ?  Que préférez-vous ? Un verre à moitié vide ou un verre à moitié plein ? A vos dictionnaires…


Exercice n°12 : Cette voix qui me trahit et/ou me révèle…
(Comment en apprendre un peu plus sur soi-même en écoutant sa propre voix et sa manière de s’exprimer, pour éventuellement améliorer sa communication).
Utilisez un dictaphone cassette ou numérique ou bien la fonction enregistrement vocal de votre téléphone portable (s’il possède cette fonction) pour enregistrer votre propre voix pendant que vous communiquez verbalement avec une ou plusieurs personnes. Ne pas hésiter à démultiplier les enregistrements en fonction des divers contextes de votre vie, conversations avec votre compagne ou compagnon, vos amis, vos collègues, vos enfants. Portez une attention particulière aux conversations avec les personnes avec qui vous rencontrez des problèmes, avec qui les conversations tournent courts…
Attention, réaliser cet exercice doit être fait en toute conscience. Il ne s’agit en aucun cas d’espionner votre entourage. Je rappelle que filmer ou enregistrer une personne sans son consentement est toléré par la loi mais illégal et qu’utiliser des informations obtenues lors d’un enregistrement est considéré comme une violation de la vie privée et est passible d’une sanction pénale. Cet exercice ne doit donc pas être fait au détriment d’une tierce personne mais bien pour vous et uniquement pour vous, pour vous permettre de vous analyser vous et non vos interlocuteurs.

Explications : Beaucoup de personnes pensent se connaître suffisamment pour juger qu’elles communiquent correctement. Aussi quand elles rencontrent un problème de communication avec une tierce personne pensent-elles aussitôt que le responsable est forcément l’interlocuteur. Ce qui est parfois exact, mais pas toujours. La communication verbale est une activité humaine complexe qui s’appuie sur la combinaison d’au moins trois registres psychiques différents. 
- Le registre émotionnel : ce qu’on ressent.
- Le registre intellectuel conscient : ce qu’on veut dire.
- Le registre inconscient : ce que nous avons refoulé au cours de notre vie et qui ne demande qu’à s’exprimer.
La croyance selon laquelle nous sommes capables de nous exprimer tout le temps parfaitement s’appuie sur l’idée que nous n’utilisons qu’un registre : le registre conscient. Or c’est humainement impossible ! Nous sommes donc bel et bien en permanence sous "influence" et donc notre communication aussi.
Ces influences, souvent invisibles au premier abord, laissent néanmoins des traces qui les trahissent et qu’il est possible de repérer et donc de corriger pour éviter, à l’avenir, de mal communiquer. Ces traces sont : le ton de la voix, le choix des mots utilisés, la formulation, la tournure des phrases, les suggestions, les approximations, les tics de langage comme les répétitions, le débit de la voix…
Ne pouvant être à la fois acteur, parler, et spectateur de son propre discours, s’écouter et s’analyser, employer l’enregistrement vocal est donc un bon moyen de prendre de la distance avec sa communication verbale pour mieux l’analyser et la corriger si c’est nécessaire. Essayez, et vous serez probablement surpris de découvrir une foule de choses sur vous-même…
A vos dictaphones !